L’abus d’alcool est dangeureux pour la santé, à consommer avec modération. La vente d’alcool est interdit aux mineurs.
Vigne, blé et olivier sont les cultures ancestrales des pourtours de la Méditerranée. C’est vers l’an 600 avant JC que les premiers dignes de ce nom furent élaborés, sur le site de l’actuelle Marseille, par les Phocéens qui fondèrent la ville.
Il fallut cependant attendre l’arrivée des Romains pour que la vigne commençât à se répandre, le long de la vallée du Rhône d’une part, sur la côte méditerranéenne d’autre part, puis vers les coteaux de l’intérieur de la Provence.
C’est à la même époque aussi que les Phocéens créèrent le premier vignoble corse, sur la côte orientale en Alalia qui est devenue Aléria.
La grande diversités des vins des Côtes du Rhône, de Provence et même, à un degré moindre, de Corse, s’explique en bonne partie par la multitude de cépages cultivés et autorisés.
On en dénombre pas moins de trente pour les vins rouges et rosés et presque autant pour les blancs.
Rapide tour d’horizons des cépages les plus répandus :
Rouges et rosés : Carignan, Grenache noir, Mourvèdre, Nielluccio, Sciacarello, Syrah…
Blancs : Bourboulnec, Clairette, Marsanne, Rolle, Roussan, Roussane, Vermentino, Viognier…
Gras mais sec, riche en alcool et souple, doré, rond en bouche et parfois frisant sur le palais, c’est un vin blanc surprenant, envoûtant, qui exhale des arômes mêlés de fruits exotiques, d’amande, de poire, d’abricot, de violette, d’épices et même de tabac mielleux. C’est le compagnon idéal des poissons et des fromages de chèvres pas trop secs.
Son bouquet est très floral quand il est jeune et on peut le comparer à un Condrieu, mais avec le temps, il se charge en musc, acquiert une grande finesse et surpasse alors tous ses rivaux voisins.
A servir avec un poisson fin, des crustacés ou même du foie gras.
Crozes-Hermitage fournit des vins rouges moyennement puissants, assez clair de robe, qui fleurent les fruits d’été et montrent un goût de terroir marqué. Ils vont bien avec les viandes rouges et les fromages plutôt forts.
Les blancs sont secs, bouquetés avec parfois une agréable saveur de noisette. Vins de début de repas qui accompagnent les poissons comme la truite ou le brochet.
L’Hermitage rouge évolue tentement et se révèle de très longue garde. De couleur rubis foncé, il est long en bouche, tannique et d’une intense richesse de bouquet. Il doit accompagner des mets gouteux et puissant, faute de les écraser.
L’Hermitage blanc est un vin de grande finesse, souple et gras, peu acide et qui libère des arômes de fleurs des prés et de foin coupé. Il vieille très bien et offre alors un parfum mêlé de fleurs, de fruits et d’amandes.
Très bon rapport qualité/prix, on le trouve comme vins d’appel dans bon nombre de restaurant de belle tenue.
Les rouges, et même les rosés en été peuvent accompagner tout un repas sans démériter.
Vins rouges puissants, riches en alcool, charpentés et qui se montrent pourtant d’une grande finesse aromatique. Aux senteurs de fruits, de fleurs et de réglisse aussi. Vin idéal pour accompagner les plats en sauce riches.
Le rosé de Gigondas supporte toutes les agressions alimentaires et sait répondre par exemple à la chaleur d’un repas asiatique.
Un bon Châteauneuf rouge doit être ample, rond, plein, majestueux, capiteux, corsé, charpenté et présenter un bouquet complexe de baie sauvages, d’amandes, d’anis et de poivre qui s’affirme avec le vieillissement et se montre sublime avec les gibiers et viandes en sauce.
Les blancs sont puissant mais très fruités et d’une rare finesse. Ils demandent à être bus dans leur tout jeune âge.
Il s’agit-là du vin rosé le plus réputé du monde, sinon le meilleur. Vin viril, généreux, de robe rose tendre et de bouquet à la fois fleuri et poivré.
Rouges ou rosés, ils doivent être souple, frais et fruités avec ce petit goût poivré si caractéristique.
Les blancs trop riches en alcool manquent souvent de finesse.
Ils sont opulents, bien structuré, richement aromatiques et vieillissent bien. Ils peuvent accompagner n’importe qu’el repas avec beaucoup de bonheur.
Les rosés sont très plaisants à boire frais, en été.
Les blancs, eux, souvent plus chargés en alcool qu’en bouquet conviennent très bien frais, aux poissons et fruits de mer.
Vins rouges fruités et gouleyants qui accompagnent bien les charcuteries lors d’un casse-croûte ou d’un « mâchon » ; vin rosés et blancs légers et rafraîchissants.
Ils vieillissent parfaitement, les blancs y compris, et accompagnent subtilement la cuisine provençale.
Les rouges sont assez tanniques, aux arômes de violette et de résine de pin.
Les rosés, vifs de teinte, dégagent des senteurs fruitées en lesquelles les connaisseurs croient déceler la pomme verte, la banane et la mandarine.
Les blancs se contentent de fleurer le tilleul, ce qui n’est pas sans charme.
Vins frais, joyeux et embaumés aux arômes de bruyère, de senteur de romarin et de myrte.
Les blancs, de robe légère, sont frais, nerveux ais d’une étonnante souplesse néanmoins. Ils développent un agréable parfum d’amande et de mandarine.
Les rosés, de robe intense, se révèlent très fruités, souples et plaisants.
Les rouges sont véritablement somptueux, d’une grande légèreté, mais aussi d’une saveur inoubliable.
Les vins blancs, d’une robe jaune paille clair, sont délicieusement fruités et fleuris.
Les rosés, très pâles de teinte, ne le sont pas de saveur, bien au contraire.
Les rouges, d’un grenat foncé, sont tanniques et quelques peu rudes dans leur jeunesse, vieillies, ils développent un bouquet subtil de fruits rouges, légèrement poivré, réglissé et vanillé.
En règle générale, les blancs sont tantôt tendres, quand ils viennent du littoral, tant plus agressif, s’ils descendent des collines.
Les rosés sont très variés, de robe, d’arômes et de saveur.
Les rouges se montrent parfois légers, frais, mutins ; parfois, ils sont au contraire puissants, chaleureux, très bouquetés.
Les rouges sont majoritaires dans ce terroir d’Ajaccio qui jouit d’une vue fabuleuse sur le célèbre golfe. S’ils vieillissent bien et se révèlent même parfois sous leur meilleur bouquet après une dizaine d’années.
Les rosés et blancs demandent ç êtrer bus jeunes et frais en accompagnement de ces incomparables charcuterie de l’Ile de Beauté que sont figatellu, coppa ou lonzo.
Rouges somptueux, bouquetés, de bonne garde et dignes de tous les éloges.
Les vins de Sartène sont corsés, ronds, bouquetés et longs en bouche.
Ceux de Calvi sont souples et très fins.
Ceux des Coteaux du Cap Corse, en blanc surtout, révèlent un fruités admirable, une élégance rare tandis que les rouges, majestueux, sont de bonne garde.
A signaler un « Muscat du Cap Corse » blanc.